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08 Jun

Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen

Publié par Emery Dominique  - Catégories :  #Articles Geobiologie Radiesthésie

Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen

Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen

Voyage dans le temps, d’aujourd’hui à plus de 10.000 ans.

 

La vouivre correspond à une conception du monde et de la matière remontant à l'Egypte ancienne. La vouivre n'est autre que le serpent d'eau, symbole du géomagnétisme. La terre est vivante, elle bouge, tremble et émet des ondes électromagnétiques mesurables à l'aide d'appareils de physique. Les Celtes représentaient ces forces de la nature par le dragon ailé, les Germains par la vouivre (Wasserschlange) et les anciens Egyptiens par le serpent Apophis, symbole du raz-de-marée.

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Au Moyen Age, les architectes ont fait représenter des dragons ailés et des vouivres en grand nombre sur les façades des cathédrales et plus particulièrement sur la base des piliers.

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Notre Dame de Strasbourg et Notre Dame de Paris (la dernière).

 

Dans les légendes, la vouivre est représentée par une Dame Blanche se métamorphosant en serpent, comme dans celle de Mélusine. 

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Les Chevaliers du Temple faisaient décorer leurs chapelles de fresques murales ou de peintures représentant saint Georges terrassant le dragon. Sur leur Retable de Bergheim (près de Colmar, Alsace), peint au XIIè siècle par Jost Haller, figure une jeune fille richement vêtue qui représente en fait, la Grande Sophie des Orientaux, pour laquelle les Templiers éprouvaient une profonde vénération. En général cette jeune fille était le portrait d’une princesse de sang royal incarnant la fonction archétypale du principe féminin qui lui est contesté par Satan ou Lucifer représenté  au Moyen Age par le Dragon infernal. Sur l’image, elle croise les pouces, comme le faisait Pharaon avec ses deux sceptres, harmonisant les contraires et donnant ainsi naissance à la stabilité. Le Retable de Bergheim se trouve actuellement au musée Unterlinden à Colmar.

 

Toujours au Moyen Age, le dragon était également représenté dans les châteaux comme dans le très beau château du Haut-Koenigsbourg, près de Sélestat en Alsace.

 

Le puissant tremblement de terre qui détruisit la ville de Bâle (Suisse) en l’an 1356, resta dans toutes les mémoires. Les habitants de la ville sise sur un épicentre sismique, tentent de se concilier chaque année les forces telluriques au moment de carnaval, en se déguisant en dragons ailés, vouivres et serpents.  

 

On voit dans Le dragon le symbole des principes universels. Son corps ondulé évoque la structure de la terre et de l'eau qui en prend la forme (cause matérielle) , le feu qu'il crache symbolise l'énergie de transformation(cause efficiente) et les ailes représentent l'air, symbole de liberté et volatilité de l'auto-organisation (cause formelle). 

 

 

Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen

Les principes élémentaires peuvent être vus comme positifs ou comme négatifs. L'exemple du dragon perçu comme redoutable montre bien l'ambiguïté des symboles. Les éléments y prennent l'aspect négatif, destructeur des tremblements de terre et tsunamis, du feu des incendies et éruptions volcaniques et des rafales des ouragans. Le dragon qu'on trouve dans toutes les civilisations est sans doute le symbole archétypique des souvenirs et craintes de cataclysmes que l'humanité a subies dans le passé.

 

Les hommes vénèrent les puissances redoutables pour obtenir leur clémence.

Il est intéressant aussi de lire comment la psychanalyse de Jung interprète ce symbole

 

Au Moyen Age, les forces telluriques étaient considérées comme démoniaques. 

La statue de la petite sainte Marguerite avec la vouivre, incarne, le reflet de la Sagesse divine. 

 

Les façades et les stalles des abbatiales sont souvent riches de ces représentations, comme à Andlau (Alsace), où l'on aperçoit un chevalier porter secours à son compagnon entrain de se faire avaler par un dragon, et une stalle comportant une sculpture de vouivre.

 

En Chine aussi, le dragon représente les forces souterraines (cours d'eau).

Patanjali, on peut souligner le double aspect de ces forces. Non maîtrisées, elles sont dévastatrices, domptées, elles deviennent une monture qui nous porte vite et loin...

Le serpent qui se mord la queue tourne en rond, celui qui se dresse est la montée de la Kundalinî. En "8", il représente l'infini.

 

Dans les cathédrales gothiques, les représentations de la Vierge foulant le serpent au pieds montrent qu'elle le maîtrise mais ne le tue pas. En effet, c'est une force qu'il faut dompter et utiliser, et non pas détruire.

 

Une tradition grecque se rapporte au thème du Dragon. 

Lamia était une très belle jeune fille libyenne dont le père n'étai autre que le roi Belos et la mère la reine Lybia. 

Zeus aimait cette jeune Lamia, ce qui n'était pas du goût de son épouse Hera qui en conçut une telle jalousie que chaque fois que la jeune femme donnait naissance à un enfant, la déesse le faisait périr. 

Seule Scylla qui est ici la fille de Lamia et non d'Echidna, échappa à son funeste destin. Au comble du désespoir, Lamia alla se réfugier au fond d'une profonde caverne où elle prit une forme monstrueuse, ne sortant que de nuit pour aller ravir et dévorer les enfants des autres femmes plus chanceuses. 

Privée de sommeil par Hera, Zeus lui offrit la possibilité de déposer, la nuit venue, ses yeux dans un vase. 

Sans ses yeux, elle n'était pas à craindre.

 

Cette légende rappelle les traditions populaires au sujet des vouivres, femmes-serpents qui courent les forêts et qui finissent par s'endormir près des fontaines. 

On dit que leur oeil est une escarboucle qu'elles déposent près d'elles avant de s'endormir ou de se pencher sur l'eau d'une fontaine pour boire. 

Ce sont les moments qu'attendent certains téméraires pour la leur dérober, mais malheur à eux s'ils ne sont pas assez vifs et silencieux ou que la vouivre se réveille avant qu'ils ne se soient emparés du bijou. 

Cependant, s'ils réussissent, richesse et sécurité leur sont assurées.

Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen

La vouivre est bien connue dans les traditions populaires. 

Le mot "vouivre" vient du latin vipera dont l'équivalent en grec est echidna, lui-même d'origine germanique. 

La vouivre apparaît également dans les textes médiévaux, sous la forme guivre, et les églises au Moyen Age, et plus précisément à l'époque du gothique fantastique, sont remplies de ces sculptures de vouivres. 

 

Une vouivre hantait la forêt du mont Bleuchin dans le Doubs mais elle ne possédait pas d'escarboucle comme ses congénères. Les habitants la redoutaient au point qu'ils ne traversaient la forêt que craintivement de jour. 

Après un combat acharné, un sire de Moustier parvint à lui transpercer le coeur de sa lance. 

Cette légende n'est pas sans rappeler celle de saint Michel.

 

Pierre fabuleuse, l'escarboucle est à l'honneur dans les textes du Moyen Age et a été souvent confondue avec le rubis. 

Selon l'évêque Marbode de Rennes dont l'abondante oeuvre littéraire traite de lithologie, écrit que le rubis classé comme escarboucle - est l'oeil unique et rougeoyant porté au milieu du front par les dragons et les vouivres et qu'il surpasse les pierres les plus ardentes, jetant des rayons "tels qu'un charbon allumé dont les ténèbres ne peuvent venir à bout d'éteindre la lumière". 

Ceci n'est pas sans rappeler l'oeil frontal ou troisième oeil du Bouddha, autrement dit, la plénitude que ne peut atteindre l'être humain qu'après le long déroulement de la Kundalini.

 

Mais, il ne faut pas faire l'amalgame avec l'émeraude portée sur le front par Lucifer avant sa chute, et tombée sur terre à ce moment là. 

L'Evangile de Nicodème en fait la matière dans laquelle fut taillée le saint Graal. 

Pour les Alchimistes, il s'agit de la pierre d'Hermès. 

L'émeraude est donc la pierre de la connaissance cachée avec son double aspect, faste et néfaste. 

Sur certaines illustrations ou bijoux, on peut voir saint Georges habillé de bleu saphir, symbole céleste, luttant contre le dragon vert émeraude, ce qui n'est pas sans rappeler le combat de l'Archange saint Michel et de Satan. 

Mais l'ambivalence reste entière, car dans l'Apocalypse, l'Eternel apparaît siégeant sur son trône "comme une vision de jaspe vert ou de cornaline ; un arc-en-ciel autour du trône est comme une vision d'émeraude" (IV, 3). 

Ceci revient à dire que le Dragon n'est pas forcément l'incarnation du Mal et l'escarboucle qu'il porte dans la tête est donc une pierre de connaissance et de vision intérieure. 

On reconnaît ici le fameux serpent de la Genèse, débarrassé de son contexte moral, car lui aussi devrait être de couleur émeraude et porter une escarboucle dans sa tête.

 

Dans les nombreuses traditions populaires, le Dragon ou la Vouivre, possède donc une pierre précieuse douée de vertus extraordinaires et d'où émane une lumière surnaturelle. 

Cette pierre est donc un oeil qui voit mais qui peut aussi lancer une lumière potentiellement mortelle. 

Chez les Celtes, le dieu Lug (Mercure) possède un oeil capable de foudroyer ses ennemis qu'il regarde, ou d'envoyer une balle de fronde dans l'oeil d'un ennemi. Le dieu Lug des Celtes est donc l'équivalent de saint Michel.

 

En résumé, l'escarboucle, rubis ou émeraude, est un talisman dont le rapport semble très étroit avec un monstre serpentiforme. 

Et c'est ici que la comparaison devient indispensable avec un motif celtique de l'oeuf de serpent". 

En dépit de sa forme ovoïde, il s'agit d'une pierre produite par le serpent lui-même. Pline l'Ancien en parla à propos des Gaulois : "Il y a en outre une sorte d'oeuf dont les Grecs ne parlent pas, mais qui est très connu dans les Gaules. 

Pendant l'été, d'innombrables serpents, qui se sont enroulés ensemble, se rassemblent dans une étreinte harmonieuse, grâce à la bave de leur gosier et les sécrétions de leurs corps. 

Cela s'appelle "l'oeuf de serpent". 

Selon les druides, il faut que cet oeuf soit lancé en l'air par des sifflements, et qu'il doit être recueilli dans un manteau avant qu'il ne touche terre. 

A ce moment précis, le ravisseur doit s'enfuir aussi vite que possible à cheval, car les serpents le poursuivent et ne peuvent être arrêtés que par un cours d'eau. 

On reconnaît cet oeuf à ce qu'il flotte contre le courant, même s'il est attaché à de l'or. Et Pline rajoute : "Certes, j'ai vu cet oeuf, de la grosseur d'une pomme ronde de taille moyenne, avec une croûte cartilagineuse comme les nombreux bras du poulpe." L'hypothèse que l'oeuf de serpent décrit par Pline serait en réalité un oursin, a été démontrée par les fouilles archéologiques effectuées dans de nombreux tombeaux gaulois où des oursins fossilisés ont été intentionnellement déposés près des corps. 

 

Du fait que les serpents soient arrêtés par un cours d'eau, il faut reconnaître une équivalence avec celui des vouivres qui, avant de boire ou de se baigner, déposent leur escarboucle. 

L'escarboucle ou Pierre de Dragon recèle donc la vertu essentielle pouvant empêcher le passage symbolique à travers les eaux.

 

Mais le problème de l'oeuf de serpent est bien plus complexe. 

Son thème universel est clairement exprimé dans la tradition indienne où il est question de l'oeuf cosmique. 

Cet oeuf contenu dans les eaux primordiales, n'est autre que la forme primitive de Brahma qui existait avant l'existence elle-même, c'est-à-dire le Non-Créé. 

De même, dans la cosmogonie hermopolitaine, le dieu Thot est donné comme le chaos primordial, l'eau primitive, les ténèbres primordiales, l'espace illimité et l'immobilité. 

Et au milieu de cette mare stagnante, un tertre se forme sur lequel éclôt un oeuf d'où va surgir le soleil. 

Le principe conscient de la création - le soleil issu de l'oeuf du tertre primordial - se dégage donc d'éléments physiques qui lui sont préexistants. 

 

L'oeuf de serpent, tel qu'il fut imaginé par les Celtes, pourrait donc avoir une parenté avec la Pierre de Dragon. 

Et si l'oeuf de serpent se présente comme un Oeuf cosmique, le Dragon serait donc bien loin de représenter l'énergie monstrueuse et destructrice dont on veut l'affubler pour en faire la représentation la plus maléfique de Satan. 

Cela tiendrait essentiellement au fait que le Dragon vit dans les profondeurs de la terre, et est avant tout à l'image de notre inconscient. 

Il contient aussi bien le côté noir que le côté blanc. Et son rôle est toujours antérieur à la venue d'un héros de Lumière, autrement dit un héros civilisateur. Il représente donc la puissance des origines encore non différenciés. Il est le Serpent de la Genèse, avant ce qui est appelé "la faute". 

 

Il arrive que le Dragon prenne des formes androgynes voire féminines : il incarne alors la Mère Universelle, la Déesse des Commencements. 

Et la femme-serpent qui n'est autre que la fée Mélusine, incarne une divinité de nature tellurique et aquatique, mais également céleste, puisqu'elle est dotée d'ailes après sa métamorphose ou, autrement dit, après son retour à l'état primitif. 

Le fait qu'elle vole la nuit pour élever magiquement des châteaux et des chapelles, fait d'elle un être satanique mais rabaisse la divinité de son personnage. 

Elle est certainement le meilleur exemple connu du Dragon des Profondeurs conçu par nos ancêtres européens. 

 

 

 

Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen

En admettant que le Dragon des Profondeurs n'est pas le Mal, il importe de rétablir sa réputation. Son combat avec saint Michel n'est autre que l'échange entre deux pôles opposés d'énergie qui se manifeste par l'éclair. Le Dragon fait donc parti de la personnalité de saint Michel. Nous retrouvons ici l'image de la Kundalini, cette énergie instinctive qui, surgissant du fond de la moelle épinière, envahit tout le corps avant de s'épanouir au sommet du crâne. 

 

Cependant, le Dragon demeure souvent lié à l'incarnation du Mal, ou tout au moins aux énergies négatives que l'on trouve non seulement dans l'homme mais aussi dans le monde. 

Il résume nos pulsions, nos fantasmes, les ambiguïtés de nos existences, nos cicatrices profondes et indélébiles, les épreuves infranchissables de la vie que nous ne pouvons que contourner. 

Lié à ce qui est obscur voire caché, il n'est pas étonnant de trouver le Dragon comme gardien de Trésors ou de Secrets enfouis dans le sein de la terre. 

 

En Chine et au Japon, le Dragon est toujours très populaire. 

Créature à la fois terrestre, aquatique, souterraine et céleste, il est le symbole par excellence de la puissance créatrice de la vie : dans l'Apocalypse, il crache les eaux primordiales, et chez les Celtes il rejette l'Oeuf du Monde (Oeuf de serpent), ce qui prouve qu'il incarne bien autre chose que ce stupide Mal physique dont on l'affuble. Dans la tradition indienne, le Dragon produit le soma, la boisson de l'immortalité. Pour les Chinois, il incarne la résolution des contraires et symbolise l'Empereur qui concentre en lui toutes les charges de l'Etat, raison pour laquelle la face du Dragon signifie le visage de l'Empereur. Quant aux Celtes, ils honorent certains de leurs souverains particulièrement valeureux en leur octroyant le titre de toute puissance de "Tête de Dragon". Tel fut le cas pour le père du roi Arthur : le roi Uther Penndragon. 

 

Le mot « dragon » vient d’un mot grec signifiant « serpent » mais indiquait que la créature était bien plus qu’un simple reptile. 

Ce mot grec veut aussi dire « regard pénétrant» qui est l’une des caractéristiques du dragon. 

 

Dans la cosmologie chinoise un  « Dragon d’Azur » était le « gardien » du « Palais » de l’Est et il était lié aux pouvoirs du soleil levant, de la saison du Printemps et du bois, ce qui indique une association avec le renouveau et la croissance. Le dragon est également l’un des douze animaux cycliques de l’astrologie chinoise dans laquelle il est associé à la force et au courage, à l’énergie et à la santé, ainsi qu’à la prospérité et au succès.

 

Dans la mythologie européenne, le dragon illustrait la Terre élémentale et la vitalité de la terre. Bien loin d’être haï, le dragon antique état profondément révéré. Ce ne fut que bien plus tard, que les premiers missionnaires chrétiens en firent un symbole des forces  malveillantes conquises par leurs saints.

 

Comme dit plus haut, dans les temps anciens, le dragon était souvent  un symbole de richesses. 

Cependant ces trésors cachés dont il avait la garde, étaient bien plus spirituels que matériels. Cachés en profondeur dans l’inconscient, ils sont difficiles à obtenir.

 

Le dragon est souvent dépeint crachant des flammes mais ce « serpent de feu » est l’énergie « électrique » du chakra de base situé au bout de la colonne vertébrale, et qui s’élève quand le mental supérieur est suscité. 

Le Dragon est donc également un symbole d’initiation.

 

Les symboles de la vouivre et du dragon ailé conviennent parfaitement à la conception du monde de l’homme médiéval.

Ils figuraient certaines forces telluriques venant du plus profond de la terre et, comme elles peuvent engendrer des dommages aussi bien à l’environnement qu’à la santé humaine, pour l’homme médiéval il était logique de les assimiler à des forces démoniaques et de les condamner comme pernicieuses. 

Les architectes des cathédrales avaient connaissance de ces problèmes et en tenaient compte dans l’élaboration de leurs plans. 

Un bas-relief soutenant le pilier de la flèche de la cathédrale de Strasbourg est orné d’une sculpture représentant une vouivre se mordant une patte (énergie canalisée)

 

L’homme médiéval vénéraient ces forces telluriques et combattaient ses effets néfastes  sous l’image d’un dragon ailé. Il savait que les serpents avaient une attirance pour les réseaux telluriques et qu’ils aimaient suivre les failles, et la vouivre était pour lui cette force tellurique. 

Quand elle était considérée comme bénéfique, sa tête était alors ceinte d’une couronne d’or sertie de pierres précieuses. 

Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
Symbolique du dragon et de la vouivre : Energies, Alchimie, sacré et culte païen
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Le 18 octobre 1356, la ville de Bâle (Suisse) sise sur un épicentre sismique, fut complètement détruite par un tremblement de terre. Depuis, pour conjurer ces forces telluriques, les Bâlois s’assimilent aux esprits de la nature en tentant inconsciemment de s’allier les forces telluriques qui menacent toujours leur ville. Pour tenter de conjurer ces forces, ils s’adonnent à un carnaval rituel voire mystique où l’on assiste à l’évolution d’un monde lointain qui se manifeste sous la forme d’animaux mythiques : vouivres, serpents ailés, dragons et griffons. 

 

Le Serpent arc-en-ciel ou Ndjamulji appelé aussi Waagal, Wagyl ou Yurlungur est un être mythologique majeur pour le peuple Aborigène d'Australie.

En Australie et en Nouvelle-Zélande, il existe plusieurs types de dragons. Ces dragons sont des créatures qui vivent souvent près de l’eau. Le Serpent arc-en-ciel baptisé Ngalyod est l’un de ces serpents-dragons vénérés depuis plus de 10 000 ans par les Aborigènes. Il est considéré comme l'habitant permanent des puits et contrôle ainsi l'eau, la source de vie la plus précieuse. Parfois imprévisible, c'est le Serpent arc-en-ciel qui rivalise avec l'implacable soleil, pour reconstituer les réserves d'eau. Ce combat épique est décrit dans le Temps du rêve.

C'est donc un protecteur bienfaiteur de son peuple, mais il peut aussi punir ceux qui enfreignent la loi. Il donne et reprend la vie. La mythologie du Serpent arc-en-ciel est étroitement liée à la terre, à l'eau, à la vie, aux relations sociales et à la fertilité. Il existe de nombreuses histoires associées au Serpent arc-en-ciel, ce qui traduit l'importance de cet être mythique dans les traditions aborigènes.

Pour le nomade aborigène marchant dans le bush, le serpent est un signe de la Terre indiquant un point d'eau proche et l'arc-en-ciel est un signe du Ciel indiquant une pluie récente dans cette direction. Tous deux étant des signes bénéfiques.

 

Article compilé par Dominique Emery juin 2021

Formateur et organisateur 

Formations en Thérapies alternatives, sciences de l’univers, développement personnel, geobiologie, Radiesthésie.

Blog : www.ondesethabitat.fr

Mail : ondesethabitat@gmail.com

Association Ondes et Habitat 

 

 

 

Remerciements entre autre à science tradition forum actif

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H
bonjour<br /> j'habite MONTESPAN pas très loin de SAINT BERTRAND je serais intéressée par votre journée du dimanche 22 aout 2021 <br /> je n'ai jamais assisté a ce genre de manifestation mais intéressée par la radiesthésie le pendule etc merci pour votre réponse amicalement HELENE
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E
Bonjour, merci pour votre intérêt. Vous pouvez participer sans problème, les inscriptions seront ouvertes en ligne milieu de semaine prochaine, vous trouverez l’évènement complet et le lien pour vous y inscrire, cordialement, Dominique Emery, www.ondesethabitat.fr
G
Bonjour Dominique! <br /> très bien documenté, très complet et très intéressant! Une compilation remarquable!<br /> Merci beaucoup
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E
Bonjour Elise, merci, à bientôt ????????

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